Tourisme en liberté, 1/2

JEUDI

Nous avons pris la route en direction de Moncontour, Le village, labellisé « station verte » a de nombreux atouts son donjon du XIe siècle, théâtre de batailles célèbres, ses lavoirs, répartis sur une « sente » d’environ 2 km et son lac avec sa base nautique équipée d’un téléski. Au bord du lac, d’ailleurs, se trouve l’auberge où nous devions déjeuner.

A tout seigneur, tout honneur ; c’est donc par le donjon qu’a débuté notre découverte du village.

Cette tour, haute de 25 mètres et œuvre de Foulques Nera a fait preuve d’une belle résistance.

En effet, elle a vu, en 1372, Du Guesclin écraser les Anglais qui occupaient alors le Poitou et, en 1560, le Duc d’Anjou, chef, sous Charles IX, des troupes catholiques y défaire l’amiral Coligny, chef des armées protestantes. Même un obus allemand qui ,en 1940 l’a frappée, n’a pas eu raison d’elle !

Après un bref passage à l’église romane Saint Nicolas où une plaque rappelle la mort par accident, en 2017, de Mathieu Malbret, qui avait été chargé de sa restauration, nous sommes allés voir quelques uns des 18 lavoirs restants sur la centaine que comptait le village à l’origine.

Puis, comme il commençait à pleuvoir, nous avons gagné l’auberge, Je vous recommande, si jamais vous passez par-là, « les pâtes du chef « ; elles sont servies à la carbonara et délicieuses ; ma petite-fille et moi nous sommes régalées. Mais si vous préférez la viande, comme mon fils, nul doute que vous craquerez pour l’entrecôte !

Il a plu pendant tout le repas mais, par chance, la pluie s’est arrêtée après ce qui nous a permis de nous promener le long du lac et d’assister à quelques prouesses de télé skieurs !

Après quoi, nous nous sommes rendus à Saint Jouin de Marnes dont l’église abbatiale est un joyau de l'architecture romane poitevine, Mon seul regret est que l’on n’ait pu qu’entrevoir son « chapier ». Le chapier est un meuble composé d'énormes tiroirs demi-circulaires pivotant autour d'un axe central et dans lesquels on place les chapes qui, étendues, se développent suivant un demi-cercle.. et celui de l’abbatiale est remarquable !

Nous avons terminé la journée dans le vieux Thouars où subsistent encore quelques vestiges des fortifications médiévales mais malheureusement « Le Café des Arts », cette brasserie qui a conservé son aspect 1900 et où je comptais leur offrir un pot, étant fermé nous avons dû nous rabattre sur une des zones commerciales pour nous désaltérer avant de rentrer à Loudun.